HandiConsult34 est une unité de consultations dédiées handicap, i.e. une solution de recours pour l’accès aux soins courants pour des personnes en échec de soins en milieu ordinaire. L’unité accueille des personnes en situation de handicap sévère (troubles du neurodéveloppement dont autisme, polyhandicaps, grande dépendance) pour des soins courants : buccodentaires, gynécologie, ophtalmologie, pédiatrie ou médecine générale pour les personnes dyscommunicantes et/ou avec « comportements spécifiques ».
HandiConsult34 propose une prise en charge coordonnée pour des consultations et des soins accessibles (locaux), adaptés (matériels), préparés et accompagnés en impliquant les aidants et en proposant différents moyens d’habituation aux soins, d’anxiolyse et d’antalgie.
Enfants et adultes en situation de handicap (sévère : grande dépendance) en échec de soins courants en milieu ordinaire, sur le département de l’Hérault et zones limitrophes.
Donner accès à des soins et préventions essentielles à des personnes que la sévérité de leur situation de handicap et/ou l’inadaptation du système de santé empêchent d’accéder aux consultations et soins en milieu ordinaire (ville, hôpital).
INSTRUCTION N° DGOS/R4/DGCS/3B/2015/313 du 20 octobre 2015 relative à la mise en place de dispositifs de consultations dédiés pour personnes en situation de handicap (lien). L’instruction analyse le besoin, notamment à partir de travaux antérieurs dont le Rapport de Pascal JACOB (2013) sur l’accès aux soins et établi le cahier des charges national des consultations dédiées.
Porteur : établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR), Centre Mutualiste Neurologique PROPARA, Montpellier.
L’impact de l’action est évalué dans le cadre évaluatif des « expérimentations article 51 ». L’évaluation vise à répondre par exemple aux questions suivantes (non exhaustif) :
• L’action pourrait-elle être transposée sur un autre territoire, ou généralisée ? Si oui, quelles conditions (préalables ou non à la mise en œuvre de l’action) vous semblent indispensables ?
C’est l’un des buts principaux de l’expérimentation, la réponse est donc oui sous réserve de l’évaluation en cours qui vise précisément à modéliser un mode d’organisation et un mode de financement.
• Quels seraient, selon vous, les clefs de réussite et les principaux points de vigilance pour développer ce type d’action ? (Ex. outils spécifiques, communication massive ou ciblée, partenariat étroit avec un acteur en particulier…)
• Quelles ont été les principales difficultés rencontrées lors de la préparation puis lors de sa mise en œuvre de l’action ? Si ces freins ont été dépassés, quelles ont été les démarches ou les outils ayant permis de poursuivre l’action dans des conditions plus favorables ?
Gaël BRUX, directeur général du Centre Mutualiste Neurologique PROPARA, établissement SSR porteur.
Michel DELCEY, médecin coordonnateur