HandiSanté – Centre Hospitalier de Niort

Personnes en situation de handicap sévère

Différentes actions :

• Effecteur de soins (examens cliniques somatiques, soins dentaires, actes techniques infirmiers, …)
• Facilitateur de soins (interface avec le plateau technique hospitalier, accompagnement à la réalisation de consultations spécialisées, de bilans biologiques et d’imageries)
• Conseil par rapport aux pratiques.

Un élément notable est la prise en compte des aspects de prévention avec proposition de prestations régulières selon nécessité.

L’expérience du Centre Expertise Autisme Adultes (CEAA) du centre hospitalier de Niort dans l’accueil des personnes avec  autisme et/ou déficience intellectuelle en situation complexe ou très complexe depuis plus de dix ans, a permis de mettre en évidence un déficit d’attention portée à l’état de santé des personnes  pouvant être à l’origine de troubles graves du comportement. Ainsi, une étude interne a montré que pour 150 patients accueillis dans la structure avec trouble du spectre de l’autisme et déficience intellectuelle grave ou profonde, on retrouve une moyenne de plus de 3 occurrences somatiques. La réponse aux besoins d’explorations somatiques dans un contexte qui rend difficile l’objectivation de points d’appel  légitime un accompagnement spécifique dispensé par une structure dédiée, gage ainsi de réussite.

Institut du Handicap Psychique (IHP) – Centre hospitalier Niort

Moyens humains :
Cadre : 0,10; IDE :1,90; AS-AMP : 1,25; Secrétaire : 1; Sage-femme : 0,10
=> Sous total PNM : 4,35
Médecin généraliste : 1; Dentiste : 0,30
=> Sous total PM : 1,30

Moyens matériels :

Locaux de 250m² implantés au Centre Hospitalier de Niort en proximité immédiate du plateau technique. HandiSanté dispose d’une salle d’examen, d’un cabinet de dentisterie, d’une chambre, d’une salle d’hypostimulation sensorielle.

Coûts/budget :
Budget annuel : 606 178 €

• Plateau technique du Centre Hospitalier de Niort
• ADAPEI 79
• CAMSP GPA 79-16
• Les ESMS du département 79 et des départements périphériques

• File active (plusieurs indicateurs associés : nouveaux dossiers, programmations, délai d’accès, âge, genre, répartition territoriale,…)
• Nombre d’hôpitaux de jour
• Nombre de consultations externes
• Nombre de blocs opératoires
• Nombre d’actes par spécialité : bilan clinique, dentaire, biologie, radio, ophtalmo, neuro, ORL…

L’action est transposable sous réserve :

• D’une culture de l’accompagnement du handicap préalablement partagé entre les champs sanitaire et médico-social,
• D’une disponibilité d’acteurs motivés,
• De disposer de locaux au sein d’une structure hospitalière.

La réussite de la démarche est largement dépendante de la mobilisation d’une quantité suffisante de moyens du fait du caractère complexe et chronophage des prestations mais aussi de la capacité à rendre l’exercice attractif en formant aux aspects techniques spécifiques de la médecine somatique du handicap psychique sévère, gage de continuité indispensable dans l’implication.

Une difficulté est sans doute de ne pas se substituer aux dispositifs ordinaires ; un process bien posé et des échanges réguliers avec les partenaires le garantissent.